Dance Machine: Performing the city in China’s public space

Fiche du document

Date

2021

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Tim Oakes et al., « Dance Machine: Performing the city in China’s public space », Civilisations, ID : 10670/1.pelwix


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article se penche sur « l’engouement pour les danses de place » ( guangchangwure) en tant que pratique d’une « modernité urbaine vernaculaire », par laquelle les citadins ordinaires revendiquent, produisent et expérimentent l’espace public. A partir d’une enquête de terrain menée entre 2011 et 2014 dans deux petites villes de la province du Guizhou, au sud-ouest de la Chine, l’article examine le contraste entre, d’une part, l’espace social tel qu’il est produit par les danses de place, et d’autre part, les projets d’aménagement urbain du gouvernement local, qui visent à travers la thématisation ethnique à remodeler les espaces publics pour promouvoir le tourisme. Cet article montre comment, par leur pratiques incorporées, les danseurs offrent une alternative donnant à voir la ville selon leurs propres termes. En Chine, le phénomène est significatif, dans un contexte où les transformations urbaines et l’émergence d’espaces publics dédiés au loisir durant la dernière décennie ont donné lieu à un déploiement visuel de l’ordre, de la propreté, et d’une « modernité civilisée » évoquant les modes de vie des classes moyennes érigés en aspiration pour tous. En réponse délibérée aux idéaux portés par les agents et les décideurs de la planification urbaine, les danseurs de place revendiquent que leurs propres usages soient pris en compte dans la manière dont la modernité urbaine se donne à voir, sentir et entendre en Chine.

This paper explores China’s “plaza dance craze” ( guangchangwure) as a practice of “vernacular urban modernity,” through which urban public space is claimed, produced, and experimented with by ordinary urban residents. Resulting from fieldwork carried out in two small cities in southwest China’s Guizhou Province between 2011 and 2014, the paper considers the contrast between the social space produced by plaza dance, on the one hand, and the projects of local government to redesign and redevelop Guizhou’s urban spaces as ethnically-themed built environments for the purposes of promoting tourism development, on the other. We argue that plaza dancers offer themselves as an alternative, embodied way of displaying the city on their own terms. This is significant in a context where the transformation of China’s cities, and the plethora of public leisure spaces that have been added to the built environment over the past decade, has emphasised a highly visual display of order, tidiness, and “civilised modernity” evoking aspirational middle-class lifestyles. In deliberate response to the ideals of urban planners and leaders, plaza dancers insist on defining for themselves what urban modernity in China is supposed to look, feel, and sound like.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en