Entre corruption et lutte contre le crime organisé, les journalistes latino-américains sont en quête d’indépendance : étude de cas : Colombie et Mexique

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3 juin 2019

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Lise Boulesteix, « Entre corruption et lutte contre le crime organisé, les journalistes latino-américains sont en quête d’indépendance : étude de cas : Colombie et Mexique », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.phn3pf


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Le journalisme est un métier passionnant, pouvant seulement être exercé par des hommes et des femmes voués à leur profession, qui ne comptent pas leurs heures et sont prêts à faire de nombreux sacrifices pour réussir. En effet, le journalisme n’est pas un métier que l’on choisit pour le salaire qu’il offre mais bien par vocation et ce, peu importe l’endroit où l’on réside. Ainsi, les journalistes colombiens et mexicains ont conscience des risques qu’ils encourent pour leur vie en faisant un métier aussi controversé en Amérique latine, où le trafic de drogue et les hommes politiques contrôlent d’une main de maître la population et la presse. Soumise à la censure, cette dernière ne peut pas satisfaire sa nature première qui est d’informer les gens de manière neutre et totalement transparente.De plus, le climat de terreur constant qui gronde dans ces deux pays, à cause de la drogue pour l’un et de la présence de groupes paramilitaires pour l’autre, crée une frontière entre les médias et les habitants qui, parfois, par peur des représailles, n’osent pas s’exprimer et livrer leurs informations. Les journalistes se confrontent alors à un manque cruel de renseignements dits officiels, car les autorités refusent de les partager avec eux, d’une part, et que le trafic de drogue, bien qu’il génère un nombre incalculable d’articles à travers le monde, est l’un des secrets les mieux gardés d’Amérique latine, d’autre part.Violence, crimes, assassinats rythment donc le quotidien de ces personnes qui souhaitent seulement défendre leur liberté d’expression afin de la mettre au service de la population, qu’elles désirent informer.Enfin, ces pays, qui recensent autant de morts voire plus que la Syrie ou l’Irak, ne sont pas des pays en guerre. Mais, les crimes étant à 90% impunis et faisant partie du quotidien des habitants depuis toujours, les trafiquants de drogue mexicains et les groupes armés colombiens ne voient pas de raison d’en finir avec la violence. Cette injustice déchaîne les passions et engendre une solidarité sans faille entre journalistes du monde entier. Désireux de faire avancer les choses, ils cherchent sans cesse des solutions et ce, notamment avec l’aide de Reporters sans frontières, l’association la plus dévouée au maintien d’une presse libre et indépendante partout dans le monde. Ils se renouvellent et se risquent même à de nouvelles pratiques journalistiques, souvent critiques et satiriques, par le biais des réseaux sociaux.

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