Représentations, sunnanisation et sacralisation de la furūsiyya à l’époque mamelouke (XIIIe‑XVIe siècle)

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2021

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Mehdi Berriah, « Représentations, sunnanisation et sacralisation de la furūsiyya à l’époque mamelouke (XIIIe‑XVIe siècle) », Bulletin d’études orientales, ID : 10670/1.pwwxbb


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Cavaliers hors pair, les Mamelouks furent les maîtres incontestés de la furūsiyya à leur époque. Résultat de la combinaison de différentes cultures équestres et guerrières, cet art, que l’on peut qualifier de martial, fut porté à son apogée par les Mamelouks qui en firent, par sa pratique régulière, une distinction sociale comme l’a démontré A. Carayon en 2012. Le présent article tente de faire la lumière sur les enjeux de la furūsiyya. Au‑delà des défilés militaires et des compétitions de furūsiyya qui furent légion sous les Mamelouks, l’engouement pour cet art provenait‑il uniquement de la classe guerrière mamelouke ? À cette époque, l’esprit de la furūsiyya n’avait‑t‑il pas dépassé les frontières sociales ? Les raisons de sa pratique furent‑elles uniquement d’ordre militaire ? Enfin, l’exercice de cet art ne pouvait‑il pas constituer une forme de discours et apporter plus qu’un entraînement militaire et qu’une distinction sociale pour les Mamelouks ? Telles sont les interrogations auxquelles je tente ici d’apporter quelques éléments de réponse à partir de l’analyse serrée et de la confrontation de données tirées des chroniques, des sources didactiques et religieuses.

Unrivaled cavalrymen, the Mamluks were the undisputed masters of the furūsiyya in their time. The furūsiyya art was the result of a combination of different equestrian and military traditions. As argued by A. Carayon in 2012, this art reached its peak under the Mamluks and became a channel of social distinction. This article examines various aspects of the practice of furūsiyya beyond military parades and competitions that were practiced by Mamluk legions. Did the passion for furūsiyya only exist among the Mamluks or did its practice extend to other social groups? As such, how did this interest in furūsiyya transcend social boundaries? Was it practiced only as a military art? Did the practice of the furūsiyya mean more to the Mamluks than mere military training and a channel to social distinction? These are some of the questions that I will attempt to answer in this discussion based on the analysis of various sources including chronicles, instruction and training manuals, and religious treatises.

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