Chapitre 4. De la procédure bioéthique : expérience judiciaire, pratique des comités

Résumé Fr En

Peut-on parler de procédure en bioéthique ? Il conviendrait de répondre par la négative s’il fallait se prononcer sur la procédure en éthique ? Quoi de plus contradictoire en effet qu’une notion de couleur philosophique affirmée et un ensemble de règles garantes de la bonne réalisation d’un objectif ? C’est là où le préfixe « bio » permet de sortir de difficulté. Il ne s’agit plus, en l’utilisant, exclusivement d’éthique, il s’agit d’éthique appliquée aux sciences du vivant. Sous cet angle, il n’est pas indu d’accepter quelque procédure. On verra qu’en France on n’y a pas répugné.

Is it possible to speak of procedure in bioethics? The answer ought to be negative if one had to express an opinion on procedure in ethics. What could be more contradictory than a notion of philosophical colour asserted and a group of rules guaranteeing the effective realisation of an objective? That is where the prefix “bio” helps to avoid the difficulty. By using it, it is no longer a question exclusively of ethics, but of ethics applied to life sciences. From this angle it is not unjustified to accept some procedure. We shall see that in France there has been no reluctance to do this.