« Il ne sait pas jouer tout seul. ». Des ratés de la latence

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2020

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Mélanie Georgelin, « « Il ne sait pas jouer tout seul. ». Des ratés de la latence », Enfances & Psy, ID : 10670/1.q818xt


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Dans cet article, nous proposons d’explorer les achoppements de la latence par le prisme du jeu comme médiation thérapeutique. Avec Dorian et Shana, 8 ans, le travail thérapeutique s’avère difficile, tant il est grevé par l’impossibilité d’être seul.e et de prendre plaisir à jouer. Ces éléments mettent au jour une architecture familiale complexe, où l’enfant porte la marque du négatif. Dès lors, le transfert s’engage en zone aride, et s’éprouve dans les empiétements et les ruptures du lien. Jeu et latence, jeu et solitude, jeu et narcissisme : comment faire levier à partir de ces dialectiques empêchées pour susciter le désir de travailler et de se rencontrer ?

In this article we explore the stumbling-blocks of latency through the prism of play as therapeutic mediation. With Dorian and Shana, aged eight, the therapeutic work is difficult because it is marked by the impossibility of being alone and of having pleasure in playing. These elements reveal a complex familial architecture in which the child bears the stamp of the negative. As a result the transference is engaged in an arid zone and is felt in the impingements and ruptures of linking. Starting from the hindered dialectics of play and latency, play and solitude, play and narcissism, how can one act as a lever to stimulate the desire to work and to meet one another?

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