Passion d’inconscient… Le psychanalyste et le « hors temps »

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2020

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Édith Lecourt, « Passion d’inconscient… Le psychanalyste et le « hors temps » », Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe, ID : 10670/1.q8zgq3


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Cet article ouvre une réflexion sur le rapport du psychanalyste au temps (et à sa propre finitude ?). Il interroge l’attachement à la poursuite de pratique de la cure à un âge avancé et, parfois, jusqu’à la mort de l’analyste. Il propose un rapprochement avec la conception même de l’inconscient, de ce qui serait son atemporalité, et une réflexion sur celle-ci dans le cadre particulier du groupe clinique, illustrée par des exemples de « hors temps » de groupe.Le choix même de la profession de psychanalyste pourrait avoir un rapport avec la conception d’un inconscient atemporel, et dans certains cas, avec l’attente/promesse d’une ouverture à un hors temps, protection contre la mort. L’objet de l’article est d’amener à une considération de responsabilité professionnelle, une question d’éthique, sur la façon d’envisager la fin de la pratique, la fin des séances, individuelles ou groupales.

This article offers some reflections on the relationship of the psychoanalyst to time (and to his own finiteness?). It questions the attachment to continuing practising analysis at an advanced age and sometimes until the analyst’s death. It proposes a correlation with the very idea of the unconscious, of its timelessness, and a reflection on this within the particular context of the clinical group, illustrated by examples of group “timelessness”.The very choice of the profession of psychoanalyst could be related to the idea of a timeless unconscious, and in certain cases, to the expectation/promise of an access to timelessness, a protection against death. The aim of this article is to introduce considerations of professional responsibility, a question of ethics, to the way of envisaging the end of one’s practice, the end of sessions, whether individual or group.

Este artículo abre una reflexión sobre la relación del psicoanalista al tiempo (¿y a su propia finitud?). Interroga el apego a la continuación de la práctica terapéutica a una edad avanzada y, a veces, hasta la muerte del analista. Propone una relación con la concepción misma del inconsciente, de lo que sería su atemporalidad, y una reflexión sobre la misma en el marco particular del grupo clínico, ilustrado por ejemplos de “fuera del tiempo” de grupo.La elección misma de la profesión de psicoanalista podría tener una relación con la concepción de un inconsciente intemporal, y en ciertos casos, con la espera/promesa de una apertura a un fuera del tiempo, protección contra la muerte. El objeto del artículo es llevarnos a una consideración de responsabilidad profesional, una cuestión ética, sobre la forma de pensar el final de la práctica, el final de la sesiones, individuales o grupales.

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