Copresence is a Problematic Resource for Leisure Mobility. One Hub, Multiple Passenger Experiences on a Sunday Evening Return Trip

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10 février 2020

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gare de banlieue flux touristique pratiques de mobilité coprésence suburban station tourist flow mobile practices copresence


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Nacima Baron et al., « Copresence is a Problematic Resource for Leisure Mobility. One Hub, Multiple Passenger Experiences on a Sunday Evening Return Trip », Téoros, ID : 10670/1.qbyrib


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Résumé En Fr

This paper analyzes copresence patterns among travellers in a suburban station. The authors investigate how tourists and other travellers experience physically and socially the spaces of public transport. In a first part, a field study is introduced after a multidisciplinary theoretical background (sociology, geography, ethnology of stations). It helps selecting the best moment to develop the methodology, that is, the moment in which the diversity of users and behaviours is maximized. In a second part, two field results are presented: first, Sunday afternoon as being the best moment to observe copresence, and second, the configuration of social interaction as obeying a dualistic structure. A third part questions the opposition between the experience of copresence as being a polite and distant coexistence among some users and a much warmer interaction among others. The explanation for such a divide lays first in the unequal mobility skills tourists and non-tourists may mobilize and, second, this opposition seems connected to the construction of a mobile community identity in the long term.

Cet article analyse les formes de coprésence entre les voyageurs dans une gare de banlieue. Les auteurs étudient la manière dont les touristes et les autres usagers vivent physiquement et socialement ce lieu du transport. Dans une première partie, une étude de terrain est présentée à la suite d’un cadrage théorique multidisciplinaire (approches sociologiques, géographiques et ethnologiques des gares). Cette mise en perspective aide à choisir le meilleur moment pour l’observation directe, c’est-à-dire celui où la diversité des comportements est maximale. Dans une deuxième partie, deux résultats d’observation sont présentés, l’un sur le choix du dimanche après-midi comme meilleur moment pour l’étude de la coprésence, l’autre sur la dualité des formes d’interactions observées. Une troisième partie discute plus avant l’opposition entre une expérience de la coprésence qui fonctionne comme une coexistence distante et polie entre certains voyageurs et comme une interaction beaucoup plus chaleureuse au sein d’autres groupes. Les raisons de cette opposition tiennent à l’inégale distribution des compétences de mobilités entre touristes, et semblent en lien avec la construction, à long terme, d’une identité des communautés mobiles qui utilisent cette ligne.

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