L’oppidum du Castellas à Murviel-lès-Montpellier (Hérault), Nouveaux acquis sur l’occupation de la fin de l’âge du Fer (IIIe-Ier s. av. n. è.)

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2024

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Alexandre Beylier et al., « L’oppidum du Castellas à Murviel-lès-Montpellier (Hérault), Nouveaux acquis sur l’occupation de la fin de l’âge du Fer (IIIe-Ier s. av. n. è.) », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.qfq66d


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This paper specifically highlights on the results of the 2010-2018’s excavation campaigns located on the top of the Castellas at Murviel-lès-Montpellier (34, France), which is best known for the Gallo-Roman period. The investigations focused on the northern part of the enclosure wall, specifically near one of the entrances identified during the ancient excavations. The new insights date the foundation of the “oppidum” in the middle or the second half of the 3rd century BC. For the first time, this field- work has characterised the Protohistoric occupation on the site as well as its evolution. It appears as a clustered settlement of nearly 4 ha, protected behind a powerful fortification. The several remains discovered on the Castellas have many similarities with the main contemporary fortified settlements in the Eastern Languedoc. Reflec- ting excavated areas, the hilltop, after more than two centuries of a continuous activity, is definitively abandoned after the reign of Emperor Augustus. From then on, the city, which then covered 20 ha, spread out mainly on the slopes of the hill.

Cet article présente les résultats des campagnes de fouille menées entre 2010 et 2018 sur la partie sommitale du site du Castellas de Murviel-lès-Montpellier, qui est sur- tout connu pour la période gallo-romaine. Les investigations ont porté sur le secteur nord de l’enceinte, en particulier aux abords d’une des entrées repérées anciennement. Les données nouvellement acquises permettent d’établir la date de fondation de l’oppidum vers le milieu ou dans la seconde moitié du IIIe s. av. n. è. Elles permettent éga- lement de caractériser pour la première fois l’occupation protohistorique du site, ainsi que d’en retracer l’évolution. L’image qui ressort est celle d’un habitat aggloméré et bien structuré de près de 4 ha, protégé derrière une puissante fortification. Les différents vestiges découverts trouvent de nombreux points de comparaison avec les princi- paux établissements fortifiés contemporains du Languedoc oriental. Si l’on en juge par les zones fouillées, le sommet de la colline, après plus de deux siècles d’occupation continue, n’est définitivement plus habité à partir du règne d’Auguste, l’agglomération, qui atteint alors 20 ha, se développant dès lors principalement au pied du relief.

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