Éloge de l’onomatopée ou Comment la langue hongroise fait entendre sa différence

Fiche du document

Date

15 décembre 2003

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Loxias

Licence

info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Quillier Patrick, « Éloge de l’onomatopée ou Comment la langue hongroise fait entendre sa différence », Loxias, ID : 10670/1.qh32r7


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Une langue nationale est jugée (par le linguiste Antoine Meillet) obscurément et comme scandaleusement locale : le hongrois. Mais on peut montrer, en prenant des exemples sonores ou « anschaulich » (« parlants », « stimulant l'imagination »), non seulement qu'il n'y a pas de « petites » langues auxquelles on pourrait reprocher leur faible diffusion, mais encore que le hongrois doit nous intéresser par la façon unique dont il s'est réformé au XIXe siècle. Si le hongrois est « concret » en effet, ce n'est pas par attachement chauvin au sang et au sol : les réformateurs hongrois ont enrichi leur langue en puisant, certes, dans le fonds historique et dialectal, mais aussi par l'emprunt, le calque, et surtout l'invention de mots cherchant à entendre et faire entendre leur référent. Voici, donc, un idiome dont le territoire est ouvert à tous, puisqu'il va de l'oreille à la bouche, ouvert comme la plaine hongroise et, dans la néologisation, sans limite autre que la justesse musicale de l'impression.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en