François Villeneuve partage son parcours scientifique et l’histoire de l’IFAPO depuis ses débuts comme chercheur invité en 1978, jusqu'à sa direction au milieu des années 1990

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12 juillet 2020

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Véronique Ginouvès et al., « François Villeneuve partage son parcours scientifique et l’histoire de l’IFAPO depuis ses débuts comme chercheur invité en 1978, jusqu'à sa direction au milieu des années 1990 », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.qj979b


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François Villeneuve entre en 1971 en classe préparatoire aux grandes écoles littéraires, au Lycée Louis-le-Grand. En 1974, il obtient une licence de Lettres classiques à l’Université Paris 4 et il est reçu au concours d'entrée à l'Ecole normale supérieure. Il entame une seconde licence d'histoire toujours à l’Université Paris 4 (1974-75), puis une maîtrise de lettres classiques sous la direction de l’historien Michel Meslin (1926-2010) à l'Université Paris-Sorbonne, qu’il soutient en 1976 avec pour sujet « Les influences grecques sur le judaïsme intertestamentaire ». En 1977 il est reçu à l’agrégation d’histoire et effectue ses premières recherches en archéologie au Proche-Orient (Syrie et Jordanie) pendant 3 mois sous la direction de Jean-Marie Dentzer (Université Paris 1). C'est sous la direction de ce dernier qu'il effectuera en 2003 sa deuxième thèse en art et archéologie sous le titre "Villages, lieux de culte et garnisons : du IIe siècle av. J.-C. au VIIe siècle après Jésus Christ, de Damas au Bâb al-Mandeb, du Jourdain à la steppe arabo-syrienne". Intéressé par le Proche-Orient il a commencé son DEA d'archéologie sur les maisons romaines dans la Syrie du sud (Université Paris 1, 1978). Il fait la rencontre de l’archéologue Ernest Will (1913-1997), directeur de l'Institut français d’archéologie du Proche-Orient (IFAPO) entre 1973 et 1980 qui l’invite en 1978 sur son programme de fouilles, alors sur la porte du domaine du palais d’Iraq al-Amir en Jordanie. Après son stage d’agrégation comme professeur d'histoire et de géographie, il enseigne au lycée Henri IV à Paris et au lycée Rabelais à Meudon. En 1980, il prend un poste à l’IFAPO d’abord comme coopérant chercheur militaire (1980-1982) puis comme secrétaire scientifique (1982-1987). Il poursuit ses recherches sur la Syrie et obtient son doctorat de 3e cycle en archéologie à l’Université Paris I (1983) sous le titre "Recherches sur les villages antiques du Haurâne". Après une courte période en tant que maître de conférences d'histoire ancienne à l'École normale supérieure (1987-1989) et chargé de cours à l'Université Paris I (1989-1990), il retourne à l'IFAPO en tant que directeur. Après les événements politiques au Liban du 13 octobre 1990, la direction de l’Institut est basée à Damas. Il a peu de temps pour étudier l’arabe mais prend des cours auprès de Souheil Chebat (1929-2015), professeur d’arabe à l’Ifead). Il visite la Syrie, et en particulier les fouilles archéologiques. Il entame des collaborations avec les chercheurs de l’école biblique de Jérusalem et entretient aussi de bons rapports avec l’IFEAD, dont le directeur à l’époque est Jacques Langhade. A la fin de la guerre au Liban, appuyé par certains diplomates et principalement Yves Saint-Jours (1935-2020), professeur à l'Université de Perpignan, il ré-ouvre l’antenne de l’IFAPO à Beyrouth et entreprend notamment la reconstruction de sa bibliothèque. Au cours de l'entretien, il retrace l’atmosphère dans les différentes antennes de l’institut et fait part des complexités du travail dans une institution mixte accueillant des chercheurs français et que des employés locaux, engagée dans des collaborations avec des institutions voisines dans une région où les influences de la guerre se ressentent sur les antennes. L’entretien ne couvre qu’une partie de la biographie du témoin et un deuxième entretien est envisagé entre les deux locuteurs.

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