De l’esthétique du cottage comme vision de l’environnement : Robert Southey, critique de la Révolution industrielle

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2020

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Charles-François Mathis, « De l’esthétique du cottage comme vision de l’environnement : Robert Southey, critique de la Révolution industrielle », Romantisme, ID : 10670/1.qu4uqz


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Le poète britannique Robert Southey (1774-1843), incarnation de ce que E.P. Thompson a appelé le « radicalisme social traditionaliste » et contemporain de la première Révolution industrielle, est un témoin important et clairvoyant du nouveau rapport à l’environnement naturel qui se met alors en place par l’ hubris d’industriels s’appuyant sur des énergies fossiles pour faire fi des limites du monde. À cette subjectivité environnementale nouvelle s’oppose celle, toute aussi inédite, qui privilégie une dimension esthétique dans le regard porté sur la nature : à travers les écrits de Southey, notamment  Sir Thomas More, or Colloquies on the Progress and Prospects of Society, paru en 1829, se révèle une terre meurtrie par la mécanisation du corps – social, ouvrier, environnemental – voulue par la civilisation industrielle.

The British poet Robert Southey (1774-1843), the very incarnation of what E. P. Thompson called « traditionalist social radicalism » and a contemporary of the first Industrial revolution, is an important and lucid witness to the new relationship that then establishes itself with nature because of the hubris of industrialists using fossil fuels in order to overcome material limits. This new environmental subjectivity is opposed by another, just as new, which privileges an aesthetic dimension in the way it looks at nature : through Robert Southey’s writings, in particular Sir Thomas More, or Colloquies on the Progress and Prospects of Society, published in 1829, reveal the Earth as organism wounded by the mechanisation of the body – whether social, working or environmental – as willed into being by industrial society.

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