Exclusivismo político y religioso de los Eupátridas en Atenas arcaica

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2012

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Résumé En Es

Political and religious exclusivity of Eupatrids in Archaic Athens The Eupatrids are a group of aristocratic families, who are tied, in Archaic Athens, to a zone in Attica, the asty/ Pedion area. They are defined as those who are around the basileus house (Anecd. Gr. I, 257 Bekker). We intend to explore the way they assert their political and religious power in competition with other aristocrats from Attica, through the exclusivity of important cults and rituals (as the priests of Acropolis and others), as well as in the political institutions, and through other mechanisms like death rituals in the VIIth Century BC. Besides, we shall explore the indices of change in the beginning of the VIth Century BC, through some “diversification” in religious practice or at least, some new ways to integrate other agents. In this sense can be viewed Solon’s attempt to open religious and politic power to other aristocrats but preserving some Eupatrid privileges, as well as institutionalize religious practice, making it public/civic, open for the demos.

L’exclusivité politique et religieuse des Eupatrides dans l’Athènes archaïque Les Eupatrides sont un groupe de familles aristocratiques attachées, pendant la période archaïque, à une portion du territoire de l’Attique constituée par l’ asty/Pedion. Ils sont définis comme étant ceux qui sont rattachés à la maison du basileus (Anecd. Gr. I, 257 Bekker). Dans cet article, il s’agit d’explorer les voies de la consolidation de leur pouvoir politique et religieux dans le cadre d’une concurrence avec d’autres groupes aristocratiques d’Attique, alors qu’ils exercent de manière exclusive des cultes et des rites importants (comme les sacerdoces acropolitains par exemple), qu’ils contrôlent certaines institutions politiques et certains rituels liés aux pratiques funéraires au VIIe s. av. J.-C. Il s’agit, en outre, d’explorer les indices de changement au début du VIe s. à travers une certaine diversification dans la pratique religieuse et dans l’intégration de nouveaux agents. C’est dans cette perspective que l’on peut comprendre la tentative de Solon d’ouvrir le pouvoir politique et religieux à d’autres aristocrates tout en conservant aux Eupatrides certains privilèges alors que la pratique religieuse s’institutionnalise, devient publique et civique et s’ouvre au démos.

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