Staple food circuits in the Ouagadougou – Accra corridor : conditions of an inclusive development Les circuits vivriers du corridor Ouagadougou – Accra : conditions d'un développement inclusif En Fr

Fiche du document

Date

6 décembre 2017

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Organisation

INRAE

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess


Mots-clés

Accessibility Networks Staple food flows Staple food circuits Corridor Accessibilité Réseaux Flux vivriers Inclusion Circuits vivriers 


Citer ce document

Gabriel Poujol, « Les circuits vivriers du corridor Ouagadougou – Accra : conditions d'un développement inclusif », Archive Ouverte d'INRAE, ID : 10670/1.qxtj49


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Since colonization, West African transport corridors drew an economic dependence on space towards gobalized market. Massive imports of manufactured goods are not yet balanced by the export of raw materials. The African market is not yet a market for Africans and this generally hampers territorial development. In the transport corridor between Ouagadougou and Accra, in West Africa, the challenges of regional integration and food security are crystallizing in the staple food circuits. The exchanges taking place there regulate the mobility of foodstuffs between places. In the space constituted by Burkina Faso and Ghana, characterized by an ecological gradient between the Sahel and the coast that strongly differentiates agricultural potentialities, the thesis puts these challenges in perspective with territorial development. We analyze the inclusive potential of merchant staple food circuits through the example of yam, maize and cowpea in the corridor that connects Ouagadougou to Accra. After analyzing the transactional practices of these circuits based on surveys carried out with traders and transporters in the field, we simulate potential exchanges using a gravity model. We use for this data relating to production, trade and consumption and we assess spatial accessibility through localized road data. Between food availability and household demand, locating these exchanges and their paths questions the articulation of the food trade scales and the complementarity of places and activities regarding the links between agriculture, trade and transport identified as carriers of spatially inclusive development. In a context of secondary cities, margins and borders, our approach explores the spatial interactions between surplus and deficit areas. Our main goal is to propose technical recommendations with operational and political scope to contribute to the debate on regional integration and food security.

Depuis la colonisation, les corridors de transport ouest-africains ont créé pour les pays sans littoral une dépendance économique pénalisante vis-à-vis de l'extérieur. Les importations massives de produits manufacturés ne sont pas compensées par l'export de matières premières. Le marché africain n'est pas encore le marché des Africains et cela freine le développement des territoires. Dans le corridor de transport reliant Ouagadougou à Accra, en Afrique de l’Ouest, les défis de l'intégration régionale et de la sécurité alimentaire se cristallisent dans les circuits vivriers marchands. Les échanges qui s’y déroulent cadencent la mobilité des denrées entre les bassins de production excédentaires et les bassins de consommation déficitaires. Dans l’espace constitué par le Burkina Faso et le Ghana, caractérisé par un gradient écologique entre le Sahel et la côte qui différencie fortement les potentialités agricoles, la thèse met en perspective ces défis avec le développement des territoires. Elle analyse le potentiel inclusif des circuits vivriers marchands à travers l’exemple de l’igname, du maïs et du niébé dans le corridor qui relie Ouagadougou à Accra. Après une analyse des pratiques transactionnelles de ces circuits basés sur des enquêtes réalisées auprès des commerçants et transporteurs sur le terrain, nous simulons les échanges potentiels à l’aide d’un modèle gravitaire. Nous nous appuyons pour cela sur des données relatives à la production, au commerce, et à la consommation et nous estimons l’accessibilité spatiale à l’aide de données routières localisées. Entre le disponible alimentaire et la demande des ménages, localiser ces échanges et leurs parcours questionne l’articulation des échelles du commerce vivrier, ainsi que la complémentarité des lieux et des activités au regard des liens entre agriculture, commerce et transport identifiés comme porteurs d’un développement spatialement inclusif. Dans un contexte de villes secondaires, de marges et de frontières, notre approche explore les interactions spatiales induites par le commerce de produits vivriers alimentaires ; le but étant de proposer des recommandations techniques à portée opérationnelle et politique et de contribuer à la réflexion sur l’intégration régionale et la sécurité alimentaire.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en