2003
Cairn
Marie-Christine Maurel, « Pérennité du germen, mortalité du soma... », Études sur la mort, ID : 10670/1.reigon
La reproduction sexuée qui a permis, grâce au brassage des gènes, l’évolution de nombreuses espèces animales, a conduit à la séparation d’une lignée germinale immortelle et du soma qui peut être mortel ou immortel. L’acquisition de la mortalité cellulaire propre aux cellules somatiques est sans doute apparue comme une innovation évolutive devenue cruciale en raison de la taille des nouveaux organismes. La durée optimale de survie du soma révèle une énorme diversité dans le règne animal. L’apport d’August Weismann est présenté ainsi que la discussion épistémologique qui accompagne certains points.