La guerre et l’errance

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2021

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Marie-Hélène Brousse, « La guerre et l’errance », Essaim, ID : 10670/1.rigwli


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La guerre n’est pas à opposer à la civilisation dont elle fait partie intégrante. C’est une des formes du lien social et du commerce interhumain. La guerre est toujours un fait de discours, errance se déployant dans un langage qui, par voie métaphorique, peut colorer d’un sens guerrier toute activité. Mais c’est aussi un mode de jouissance spécifique en prise directe avec la pulsion que Lacan a réduit, après Freud, à la pulsion de mort. Enfin, le rapport entre la psychanalyse et la guerre, affirmé par les premières prises de position de Freud sur les blessés psychiques de la première guerre mondiale, renouvelé par les psychanalystes anglais lors de la seconde, noue tant épistémiquement qu’éthiquement la psychanalyse à la guerre.

War is not opposed to civilization; it is part and parcel of it and one of the forms of social and commercial interaction. War is always a fact of discourse, wandering in a language that metaphorically can tinge all activity with a sense of combat. War is also a precise form of jouissance, in direct connection with the drive that Lacan, after Freud, reduced to the death drive. Finally, the relation between psychoanalysis and war as affirmed by Freud’s position on the psychologically wounded during the First World War and revived by the British psychoanalysts during the Second, links psychoanalysis to war, both epistemologically as well as ethically.

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