Grandir avec les violons, parcours d’un luthier fils de luthier

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15 mai 2017

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Enquête ethnologique sur Les "nouveaux luthiers". Renaissance d'un métier

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Camille Hommel et al., « Grandir avec les violons, parcours d’un luthier fils de luthier », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.rso692


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Résumé 0

Camille Hommel est le fils du luthier Charles-Luc Hommel (enquête n° 4912). Il apprend le violon à partir de l’âge de 7 ans et c’est après l’obtention du baccalauréat qu’il commence à travailler dans l’atelier de son père en parallèle à des études de droit. Ses parents insistent pour qu’il ait d’abord une formation plus générale et soit plus mature pour décider de son orientation. Finalement, Camille Hommel commencera un apprentissage à l’âge de 19 ans entre Mirecourt, chez le luthier Jean-Jacques Pagès, et Marseille dans l'atelier paternel. Il décrit la méthode pédagogique du luthier mirecurtien basée sur le mimétisme des gestes, la minutie, l’application et évoque l’atmosphère de l’atelier où régnait la concentration la plus absolue et le silence. De retour à Marseille, dans l’atelier de son père il effectue aussi des stages, suit des formations organisées par les associations professionnelles GLAAf et l’ALADFI. Il souligne que seul l’échange permet d’avancer et de se perfectionner. Dans son quotidien professionnel, il se partage entre la fabrication et la fabrication. Il aime beaucoup la création d'instruments, essayant de se renouveler grâce à une remise en cause permanente. Il joue du violon pour le plaisir et apprécie l'échange avec les musiciens. Enfin, Camille Hommel décrit l’expérience de recherche en lutherie à laquelle il participe aux Etats-Unis et pour laquelle il est en train de terminer un alto. Le projet regroupe des luthiers et des chercheurs en acoustique qui compareront des instruments tous fabriqués selon un modèle identique par les luthiers participants. La collecte des données permettra d’analyser les qualités acoustiques de cette série d’instruments et d’en cerner les variables.

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