Le deuxième siècle d’Israël-Palestine : Rappel de quelques paradoxes élémentaires…

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Ce n’est pas essentiellement de l’extérieur, pas même des Etats-Unis, que peut advenir effectivement la paix (qui est déjà écrite, programmée et acceptée largement), mais de l’intérieur. Les puissances extérieures n’ont peut-être pas d’intérêt majeur à guérir « l’homme malade » qu’est le Proche-Orient à la suite de la Turquie ottomane, c’est même sans doute le contraire. Et, quand d’aventure leur intérêt les y pousse comme, apparemment, en 1991-2000, elles sont impuissantes en dernier ressort. Le romancier Ghassân Kanafâni (assassiné plus tard à Beyrouth) me disait en 1970 dans son bureau de la revue Al-Hadaf (du fplp - Front Populaire pour la Libération de la Palestine) : « Pas les Etats arabes, ni l’Europe, ni l’ urss, ni les usa, mais seulement Israël et nous parviendrons à la paix ».

It isn’t from the outside powers, not even from the United States, that the peace process can essentially be put into motion (it has already been written, programmed and largely accepted), but from the interior. The outside powers may not even have a major interest in healing the « sick man » that is the Middle-East following the ottoman Turkey – most likely the opposite is true. And, when driven by their special interest as in, apparently, 1991-2002, they are powerless in the end. The novelist Ghassân Kanafâni (assassinated later in Beirut) used to tell me in 1970 in his office of the revue Al-Hadaf (of the fplp – the Popular Front for the Liberation of Palestine) : « Neither the Arab states, nor Europe, nor the USSR, nor the USA, but only between Israel and ourselves will we arrive at peace ».

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