2007
Cairn
Silvia Adler et al., « Le monde d'au-delà : une dimension scalaire », Travaux de linguistique, ID : 10670/1.rvf3kz
Cet article, qui traite de la préposition au-delà de en tant que marqueur de scalarité, poursuit un autre article décrivant les emplois scalaires possibles de groupes prépositionnels en jusqu’à ( cf. Adler & Asnes, 2004) et s’intègre dans un cadre théorique général de degré qui a connu un grand essor ces dernières années ( cf. Hay, Kennedy, Levin, 1999 ; Kennedy & McNally, 1999 ; Piñón, 2000 ; Kennedy, 2001 ; Kennedy & Levin, 2002 ; Caudal & Nicolas, 2003). Parmi les nombreux moyens d’expression de la scalarité, c’est surtout l’analyse des modifieurs de degré ( beaucoup, peu, très, etc.) et celle des modifieurs comparatifs ( plus que, moins que, etc.) qui ont attiré l’attention des chercheurs. Notre étude, qui enquête spécifiquement sur la question de savoir comment un syntagme à tête prépositionnelle est susceptible de mesurer une propriété ou un événement selon une échelle de degré, se propose donc de combler la lacune du domaine prépositionnel.