Emigración letrada: Graduados limeños y mexicanos en la Universidad colonial de Guatemala

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29 février 2016

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Adriana Álvarez Sánchez, « Emigración letrada: Graduados limeños y mexicanos en la Universidad colonial de Guatemala », Trace, ID : 10670/1.s41m36


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Résumé Es En Fr

Las universidades hispanoamericanas de la Época moderna eran centros de formación de la burocracia fundadas por la Corona, que buscaba profesionales para mantener el control de sus territorios. Por ello los jóvenes con cierto nivel económico llevaban a cabo estudios en las universidades, pero sus carreras profesionales no dependieron sólo de sus intereses académicos sino también del destino de sus familias. Así, encontramos que los graduados mexicanos y limeños hallaron un espacio en la lectura de las cátedras de la tercera Universidad Real de la América hispánica, la de San Carlos. Los documentos conservados en distintos archivos históricos muestran la movilidad de los universitarios, tema poco estudiado, del que ofrecemos un avance sobre el caso guatemalteco.

Early modern Spanish-American universities, founded by the Crown, were academic training centers for the bureaucracy and were sought to have copious professionals to maintain control over their territories. The solvent urban young men were educated in different universities. However, their professional careers did not depend solely on their academic interests, but were also affected by the fate of their family. We found that Mexican and from Lima graduates discovered a space in the reading of the professors at the third Royal University in Hispanic America, founded in San Carlos. Documents preserved in different repositories show the mobility of the university students. This is a subject that has not been frequently studied. We provide an evaluation of the Guatemalan mobility context.

Les universités hispano-américaines de l’Époque moderne étaient des centres de formation de la bureaucratie fondées par la Couronne, à la recherche de professionnels pour maintenir le contrôle sur ses territoires. Des jeunes avec un certain niveau économique poursuivaient leurs études dans différentes universités, mais leurs carrières professionnelles ne dépendaient pas seulement de leurs intérêts académiques mais aussi du destin de leurs familles. Ainsi, nous montrons que les diplômés mexicains et de Lima ont gagné un espace dans la lecture des chaires de la troisième Université Royale de l’Amérique hispanique, celle de San Carlos. Les documents conservés dans différentes archives montrent la mobilité des universitaires. Il s’agit d’un sujet peu étudié dont nous nous limiterons à l’analyse du cas de Guatemala.

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