Expériences résidentielles, insécurité socio‑économique et reconfiguration des appartenances sociales lors de l’entrée dans la vie adulte

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2017

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Laurence Faure et al., « Expériences résidentielles, insécurité socio‑économique et reconfiguration des appartenances sociales lors de l’entrée dans la vie adulte », Sociologie, ID : 10670/1.scfygq


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Les conditions de logement de jeunes confrontés à une précarité d’emploi marquée et durable sont un révélateur aux implications multidimensionnelles de leur appartenance sociale et de leurs façons de se la représenter, repoussant un peu plus et complexifiant le franchissement des étapes du calendrier d’accès au statut d’adulte. Ces conditions témoignent de la diversité des expériences populaires héritées mais aussi des écueils de la confrontation inédite avec un univers jusque‑là non‑pratiqué conduisant une partie de ces jeunes à affronter le risque de déclassement et leurs familles à tenter de le contenir. Nous avons décliné trois formes archétypes d’expériences résidentielles selon le degré d’effectivité du soutien familial : la cohabitation de nécessité, la décohabitation protégée et la décohabitation non‑protégée.

Residential experiences, socio‑economic insecurity and reconfiguration of social belonging when entering adulthood The aim of this paper is to show that the housing conditions of youths facing long‑lasting job precariousness participate in various ways in the youths’ (re)definition of their social status and social perception of themselves, adding complexity to their access to adulthood. These housing conditions indicate the diversity of inherited popular experiences and also the difficulties for some youths to confront an unexperienced world, which leads them to face a decline in social status and pushes their family to try to stop this fall. We have identified three forms of archetypal residential experiences according to the effectiveness of familial support: living with family members out of necessity (cohabitation out of necessity), living in one’s own home with familial support (protected de‑cohabitation), and living in one’s own home without any familial support (unprotected de‑cohabitation).

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