1 juillet 2016
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Tania Lévy et al., « Compte-rendu de journée d'étude : "Jour de fête ! Arts et éphémère de l'Antiquité aux Nouveaux Réalistes", Université de Bretagne Occidentale, Quimper, 22 avril 2016 », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.sjunn8
L’éphémère et l’Histoire sont généralement deux notions complètement dissociées, l’une s’inscrivant dans l’immédiateté et l’autre dans le temps long. Or l’Histoire et l’Histoire de l’art sont des disciplines qui interrogent sans cesse l’éphémère et ses manifestations. Fêtes, entrées royales et solennelles, triomphes, placards, performance, Land Art, etc. sont autant de manifestations d’une pratique artistique destinée à ne durer qu’un temps. Sujet actuel de la recherche (en 2013, le Festival de l’Histoire de l’art s’interrogeait sur ce thème), porteur et très fécond, il apparaît primordial de l’appréhender dans le cadre d’une chronologie et d’une géographie larges, de l’Antiquité à nos jours, pour souligner les permanences et les dissemblances entre les époques mais aussi entre les domaines, qu’il s’agisse de gravure, peinture, sculpture, art du spectacle, etc.Cette journée, organisée au Pôle Pierre-Jakez Hélias à Quimper, futl’occasion d’interroger les différentes formes de la production artistique éphémère, ses liens et ses relations avec les œuvres d’art pérennes mais également la façon d’étudier ces œuvres en « creux ». Les interventions portèrent ainsi sur la méthodologie (comment aborder des œuvres disparues et les textes qui s’y rapportent), sur les traces archéologiques et artistiques laissées par ces événements ou encore sur leurs modalités (création, mise en œuvre, réception).