Né enfant de remplacement : Qui suis-je ?

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2015

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Kristina Schellinski et al., « Né enfant de remplacement : Qui suis-je ? », Cahiers jungiens de psychanalyse, ID : 10670/1.sodob2


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Les rêves et les questions existentielles de ceux qui sont nés pour remplacer une personne morte tournent autout d’un cri central : Qui suis-je ? Ces personnes, si elles ont été conçues, sont nées ou ont été désignées comme enfants de remplacement , peuvent souffrir, même devenues adultes, d’une confusion inconsciente d’identité rarement reconnue, composée de chagrin et de culpabilité du survivant. Bien avant la naissance de l’enfant, les forces archétypiques de vie et de mort sont réunies dans une constellation fatale ; l’âme de l’enfant de remplacement porte l’ombre de la mort depuis le tout début de la vie. Pour un enfant de remplacement, l’espoir repose sur l’émergence d’un soi authentique pendant que l’âme recrée la vie originelle. L’analyse peut aider l’enfant de remplacement à faire l’expérience d’une « renaissance dans la vraie vie », non pas comme « celui qui revient », mais comme un individu nouveau-né sur le plan psychique, le chemin d’individuation allant à l’opposé de l’identification de l’enfant de remplacement avec un mort. L’analyse jungienne propose des concepts uniques pour la compréhension et l’aide aux enfants de remplacement. C. G. Jung lui-même est né après deux bébés morts-nés et un enfant qui n’a vécu que cinq jours.

The dreams and existential questions of those, who came into being in order to replace a dead person, pivot around a central cry: Who am I? If conceived, born or designated as a replacement child , such an individual may suffer – even as an adult – from a rarely recognized unconscious confusion of identity, compounded by grief and survivors’ guilt. From before the child is born, the archetypal forces of death and life are joined in a fateful constellation; the soul of the replacement child bears the shadow of death from the very beginning of life. Hope for the replacement child lies in an emergence of true self as soul recreates original life. Analysis can help the replacement child experience a ‘rebirth into true life’, not as ‘the one who returned’, but as a psychologically newborn individual; the path of individuation countering the replacement child’s identification with the dead. Jungian analysis offers unique concepts for understanding and healing the replacement child; C. G. Jung himself was born after two stillborn babies and an infant that lived only five days.

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