Le traitement de la mythologie : un observatoire sur la traduction de La Cité de Dieu par Raoul de Presles

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2019

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Gisèle Besson, « Le traitement de la mythologie : un observatoire sur la traduction de La Cité de Dieu par Raoul de Presles », Cahiers d’études hispaniques médiévales, ID : 10670/1.spd9fu


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L’article s’intéresse aux principes et méthodes de traduction affichés et/ou appliqués par Raoul de Presles dans sa monumentale traduction de La Cité de Dieu d’Augustin, qui lui a été commandée par Charles V et qu’il rédige entre 1371 et 1375. Les préfaces du « translateur » soulignent l’importance du programme royal pour la diffusion des connaissances et le bien du peuple sur lequel veille le roi ; elles revendiquent le droit pour le traducteur de s’écarter de la littéralité pour mieux rendre le sens et annoncent son projet de commenter la traduction en apportant des renseignements complémentaires, qui supposent le recours à de nombreuses sources extérieures au texte traduit. L’analyse de quelques passages consacrés à des éléments de la religion romaine ou de la mythologie permet de souligner en fait le respect du traducteur vis-à-vis du texte d’Augustin face à la plus grande liberté qu’il se permet avec ses autres sources. L’accent est mis sur les problèmes liés à la traduction de l’onomastique latine, sur les fonctions des binômes synonymiques et sur le choix des gloses introduites dans la traduction. Pour finir, un regard porté sur les éléments d’exposition ajoutés à la traduction concourt à la définition du lectorat visé, plus latiniste sans doute qu’on ne le pense a priori.

Resumen El artículo se interesa por los principios y métodos de traducción expuestos o aplicados por Raoul de Presles en su monumental traducción de La Ciudad de Dios de Agustín, realizada a ruego de Carlos V de Francia y que redacta entre 1371 y 1375. Los prefacios del «trasladador» hacen hincapié en la importancia del programa regio en lo tocante a difusión de conocimientos y el bien del pueblo sobre el cual vela el monarca; reivindican el derecho del traductor de apartarse de la literalidad para restituir mejor el sentido y anuncian su proyecto de comentar la traducción aportando informaciones complementarias que suponen un recurso a numerosas fuentes ajenas al texto traducido. El análisis de algunos trozos dedicados a elementos de la religión romana o de la mitología permite poner de realce la fidelidad del traductor con respecto al texto de Agustín frente a la mayor libertad que se otorga con las otras fuentes. Se ponen de relieve los problemas relacionados con la traducción de la onomástica latina, los binomios sinonímicos así como el hecho de añadir glosas a la traducción. Para acabar, la atención puesta en los elementos de exposición añadidos a la traducción contribuye a definir al lectorado, más latinista sin duda de lo que podríamos pensar a priori.

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