Capitalismes asiatiques et puissance chinoise : Diversité et recomposition des trajectoires nationales

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2014

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Pierre Alary et al., « Capitalismes asiatiques et puissance chinoise : Diversité et recomposition des trajectoires nationales », Académique, ID : 10670/1.swe3do


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Aujourd'hui, tous les pays d'Asie de l'Est et du Sud-Est sont capitalistes, à l'exception de la Corée du Nord. En l'espace de vingt ans, les relations intra-régionales se sont intensifiées, et le monde asiatique s'est intégré au processus de mondialisation pour en devenir un acteur majeur. Dans cette effervescence des capitalismes asiatiques, la Chine joue un rôle particulier. Son dynamisme économique, associé à la puissance de l’État, lui permet de disputer la position dominante dont bénéficiaient les États-Unis dans la région. Grâce à une remarquable compétitivité-coûts fondée à la fois sur l’exploitation des paysans devenus salariés et sur la compétence technique et organisationnelle des travailleurs protégés, elle diffuse ses exportations dans l’ensemble des pays voisins au point de leur imposer ses normes industrielles, quand elle n’acquiert pas des pans entiers de leur économie. Face au nouvel hégémon chinois, ces pays sont contraints d’adapter leurs stratégies et leurs institutions, tout en conservant leur propre logique d’émergence. Ainsi se déploient et coexistent des formes nationales et diverses de capitalismes. Laboratoire des capitalismes contemporains et moteur de la croissance mondiale, l’Asie porte en elle les grandes transformations économiques et géopolitiques des décennies à venir.

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