2021
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Canadian Medical Education Journal ; vol. 12 no. 6 (2021)
©, 2021DaxBourcier, RenaFar, Lucas BKing, GeorgeCai, JoannaMader, Maggie ZXXiao, ChristopherSimon, TaylorMcFadden, LeslieFlynn
Dax Bourcier et al., « Medical student wellness in Canada: time for a national curriculum framework », Canadian Medical Education Journal / Revue canadienne de l'éducation médicale, ID : 10.36834/cmej.73008
Nous disposons d’un grand nombre de données concrètes démontrant que le bien-être des étudiants en médecine au Canada se détériore tout au long de leur cheminement universitaire et que le problème s’aggrave. Alliant les approches systémique et individuelle, les facultés de médecine et leurs directions réagissent en intégrant le bien-être dans les cadres de compétences et les normes d’agrément. Les stratégies systémiques, qui tiennent compte de l’impact des politiques, de la culture médicale et du « curriculum caché » sur le bien-être des étudiants, sont indispensables pour prévenir l’épuisement professionnel et pour obtenir des résultats optimaux en matière de bien-être. Les initiatives au niveau individuel, comme les programmes axés sur le bien-être, sont de plus en plus répandues. Ces programmes sont souvent didactiques et ils sollicitent l’étudiant sans tenir compte de l’environnement d’apprentissage. Bien que ces initiatives aient marqué des progrès importants, il y a peu d’uniformité entre les programmes des diverses facultés et entre les niveaux de formation. Il n’y a pas de cadre pédagogique pour les programmes d’études de premier cycle axés sur le bien-être au Canada s’alignant aux compétences visées dans les programmes de résidence. La création d’un tel cadre permettrait d’harmoniser les initiatives de niveau individuel et celles de niveau systémique et de faciliter la transition de la faculté de médecine vers la résidence. Il comporterait des objectifs organisés selon les domaines de bien-être pertinents, une souplesse permettant son adaptation aux divers milieux, il tiendrait compte des besoins fondamentaux des apprenants et il serait fondé sur une consultation de ces derniers. Les médecins dont le bien-être a été soutenu tout au long de leur formation contribueront de façon positive à la qualité des soins aux patients, à leur environnement de travail et au maintien d’une population canadienne en bonne santé.