Quelle écriture et quelles lectures de récits relatifs au traumatisme… de l’atteinte somatique grave ? : De la clinique à la littérature : regards croisés

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2021

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Delphine Peyrat-Apicella et al., « Quelle écriture et quelles lectures de récits relatifs au traumatisme… de l’atteinte somatique grave ? : De la clinique à la littérature : regards croisés », Connexions, ID : 10670/1.swwlmd


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Quand l’écriture ne résulte pas d’une injonction à produire un écrit normatif, elle peut prendre valeur de soutien des processus de pensée, à travers la mise en mots de l’irreprésentable. Dans le champ de la maladie grave, et plus particulièrement en cancérologie, la question de la mise en sens de l’« événement-maladie » à travers son historicisation questionne et interroge le rapport à l’élaboration du traumatisme dans un écrit autobiographique. De même, la littérature nous fournit un certain nombre d’œuvres prenant pour objet le cancer, que ce soit sous forme autobiographique ou fictionnelle.Nous chercherons ainsi, tant à travers les témoignages que de la littérature, à penser cette problématique d’engagement d’un travail de mise en mots prenant acte de la violence de la maladie grave, celle-ci pouvant parfois être poétisée, ou tout du moins support d’une créativité littéraire. Avec des distinctions mais également des lieux de croisement, nous interrogerons la place du langage et du « dire » au fondement de l’expérience humaine, et notamment lorsqu’elle est mise à l’épreuve par la traversée de la maladie.

When writing does not result from an injunction to produce a normative text, it can have the value of supporting thought-processes by putting what is unrepresentable into words. In the field of serious illness, and more particularly of cancerology, the issue of making sense of the “illness-event” through its historicization raises questions about the relationship to the elaboration of the trauma in an autobiographical text. Likewise, literature provides us with a certain number of works whose subject is cancer, whether in an autobiographical or fictional form.We will thus try, through both testimonies and literature, to think about this difficulty of initiating a process of putting into words that acknowledges the violence of serious illness – a process that can sometimes be poeticized or at least serve as a support for literary creativity. With distinctions but also areas of intersection, we will examine the place of language and of “saying” at the basis of human experience, and particularly when it is put to the test by the experience of illness.

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