Is Changing Jobs a Change of Social Position?: The Structure of Popular Classes in the Light of the Occupational Mobility of Workers and Employees Changer d'emploi, est-ce changer de position sociale ?: La structure des classes populaires au prisme des mobilités professionnelles des ouvriers et des employés En Fr

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2019

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Claire-Lise Dubost et al., « Changer d'emploi, est-ce changer de position sociale ?: La structure des classes populaires au prisme des mobilités professionnelles des ouvriers et des employés », Archive Ouverte d'INRAE, ID : 10.3917/soco.114.0059


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Résumé En Fr

Occupational mobility is little studied as such, even though it represents an important dimension of the experience of work in the working classes and is at the center of employment policies. Based on data from the 2014 Formation et qualification professionnelle survey, which comprehensively monitors individual trajectories over five years, this article provides an extensive overview of these mobilities among routine workers. This analysis identifies five types of mobility. Between 2009 and 2014, almost half of workers’ and employees’ mobilities were long, or definitive, absences from work, six times more numerous than internal promotions and cases of workers and employees creating their own businesses. In addition to these three classic situations, the article highlights two discrete types of occupational mobility: on-site mobility and sectoral mobility. These mobilities within the working classes are generally invisible through the study of large-scale social displacements. However, they represent a great share of working-class mobilities, equivalent to that of job exits. Drawing on this typology of occupational mobilities, the article also contributes to the study of the internal stratification of the working classes, thanks to a dynamic approach toward the trajectories and prospects of occupational mobility.

Les mobilités professionnelles sont peu étudiées en tant que telles, alors qu’elles représentent une dimension importante de l’expérience du travail dans les classes populaires et qu’elles sont au centre des politiques de l’emploi. À partir des données de l’enquête « Formation et qualification professionnelle » de 2014, qui offrent un suivi complet des trajectoires individuelles sur cinq ans, cet article propose une analyse synthétique de ces mobilités chez les ouvriers et les employés. De cette analyse ressortent cinq types de mobilité. Entre 2009 et 2014, près de la moitié des mobilités des ouvriers et employés sont des sorties longues voire définitives de l’emploi, soit six fois plus que les promotions internes et les mises à son compte. En plus de ces trois situations classiques, l’article met en lumière deux types de mobilités discrètes, les mobilités sur place et les mobilités sectorielles. Ces mobilités internes aux classes populaires sont généralement invisibilisées par l’étude des grands déplacements sociaux. Pourtant leur poids est majeur dans le salariat d’exécution, puisqu’il est équivalent à celui des sorties de l’emploi. À partir de cette typologie de mobilités, l’article contribue également à l’étude de la stratification interne des classes populaires grâce à cette vision dynamique des trajectoires et perspectives de déplacement professionnel.

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