From Ipazia, Imaginary City, to Cairo, Oriental City: Strange Similarities

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2007

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Anna Madoeuf, « From Ipazia, Imaginary City, to Cairo, Oriental City: Strange Similarities », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.syyhn3


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Résumé En Fr

This article examines a new perspective comparing the depictions of imaginary cities taken from Invisible Cities by Italo Calvino with Oriental cities such as those described by 19th-century travellers (Pierre Loti, Gérard de Nerval, Gustave Flaubert). From the virtual Ipazia to the Oriental city of Cairo viewed through the prism of The Arabian Nights, one observes a similarity in the way cities and women, mysterious and obsessing, show themselves to--or hide themselves from--the eyes of the voyager-voyeur looking for conquests. Through effects of superimposition, the visibility and the types of female figures are linked to their inclusion in the décor of a particular city. Even today, in an entirely different register, that of Arab culture, Cairo is a suggestive city with a variety of connotations. The image of the Egyptian capital, as never before, associates women with places. Cairo is a city of inspiration for literature (Naguib Mahfouz, Gamal Ghitany, Yehia Haqqi, Youssef Idris), the cinema (Youssef Chahine, Yousri Nasrallah), and music (Umm Kalthûm). Icons, effigies, muses, images, voices, solid forms, silhouettes, and even apparitions: it offers, in a variety of ways, a compilation of forms of the presence of, or references to, the portrayal of women

Cet article se fonde sur une mise en perspective des représentations de villes imaginaires, extraites des Villes invisibles d'Italo Calvino, et de villes orientales, telles que relatées par des voyageurs du XIXe siècle (Pierre Loti, Gérard de Nerval, Gustave Flaubert). De la virtuelle Ipazie à la cité orientale du Caire vue au prisme des Mille et une nuits, on observe une similitude des façons dont villes et créatures féminines, mystérieuses et obsédantes, se montrent -- ou se dissimulent -- au regard du voyageur-voyeur, en quête de conquêtes. Par des effets de surimpositions, la visibilité et le type des figures féminines sont liés à leur inscription dans le décor d'une ville particulière. Aujourd'hui encore, dans un registre tout autre, celui de la culture arabe, Le Caire est une ville suggestive et aux références multiples. L'image de la capitale égyptienne associe plus que jamais des personnages féminins à des lieux supports. Le Caire est une ville d'inspiration littéraire (Naguib Mahfouz, Gamal Ghitany, Yehia Haqqi, Youssef Idris), cinématographique (Youssef Chahine, Yousri Nasrallah), et musicale (Umm Kalthûm). Icônes, effigies, égéries, images, voix, formes pleines, silhouettes, voire apparitions : est proposée une compilation des formes de présence ou de référence de représentations féminines, déclinées de multiples manières.

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