La Raison d’État de la République fédérale d’Allemagne et l’avenir de la construction européenne

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2020

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Matthias Waechter, « La Raison d’État de la République fédérale d’Allemagne et l’avenir de la construction européenne », Allemagne d'aujourd'hui, ID : 10670/1.t5799q


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La politique européenne allemande a subi une importante transformation après la réunification : avant 1990, « plus d’Europe » correspondait à la « raison d’état », aux intérêts nationaux fondamentaux de la République fédérale, car cela lui promettait plus de souveraineté et d’impact sur la scène internationale. Au cours des deux dernières décennies, cependant, des contradictions entre les intérêts allemands et européens ont été identifiées à plusieurs reprises. En même temps, Berlin n’a pas été très explicite sur ses principes directeurs et ses visions de l’avenir de l’Europe. De même, la récente décision de ne plus s’opposer à l’endettement commun de l’Union européenne n’a pas donné de réponse à la question de la vision de l’Europe future poursuivie par l’Allemagne.

German European policy has undergone an important transformation after reunification: before 1990, “more Europe” corresponded to the Federal Republic’s fundamental national interests, as this promised more sovereignty and impact on the international arena for the Western part of the divided nation. Over the last two decades, however, contradictions between German and European interests have repeatedly been identified. At the same time, Berlin has not been very vocal about its guiding principles and visions for the future of Europe. Also the recent decision to no longer oppose common EU debt hasn’t given an answer to the question which model for the European future Germany embraces.

Die deutsche Europapolitik hat nach der Wiedervereinigung eine wichtige Wandlung durchgemacht: Ein „Mehr“ an Europa entsprach vor 1990 der Staatsräson der Bundesrepublik, da dies dem Teilstaat mehr Souveränität und Handlungsspielräume versprach. In den letzten beiden Jahrzehnten sind dagegen immer wieder Widersprüche zwischen deutschen und europäischen Interessen ausgemacht worden. Gleichzeitig hat man sich in Berlin nur sehr sparsam darüber geäußert, welche Leitbilder und Zielvisionen von Europa man verfolgt. Auch die jüngste Entscheidung, sich einer gemeinsamen Verschuldung der EU nicht mehr in den Weg zu stellen, hat daran nicht viel geändert.

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