La crisis de la esfera política española y los nuevos actores políticos : El caso de Podemos

Résumé Fr En Es

‪La crise de souveraineté de l’État espagnol, ajoutée à la crise très violente de l’économie et à une vague de mobilisations (Printemps arabe), a provoqué une réponse populaire d’une force méconnue, ce qui, à son tour, a mis en évidence la crise structurelle de communication entre la société civile et la sphère politique publique. La principale conséquence de cette dernière crise touche les partis politiques de manière individuelle et bouscule également la structure fortement bipartite de la sphère politique espagnole. Les effets de cette crise de la communication démocratique se font sentir au cœur même des partis traditionnels mais se traduisent aussi par l’émergence de nouveaux partis. L’un d’eux, Podemos, prétend être l’expression des mobilisations populaires, ce qui implique en son sein une tension territoriale très forte, car en tant que parti qui prend part aux élections générales, il doit avoir un fonctionnement très centralisé ; cette centralisation politique a lieu tant au niveau de chacun des territoires autonomes qu’au niveau étatique, ce qui complique la gestion, d’autant que le parti est marqué par une certaine tendance à la personnalisation du pouvoir. Par ailleurs, la question de la corruption des partis politiques et la prolifération de nouveaux moyens de communication politique rend cette complexité encore plus dense.‪

‪The sovereign crisis of the Spanish state, along with the unprecedentedly severe economic crisis and the tide of mobilisations (Arab Spring), produced an extraordinarily vigorous popular response, which in turn drew attention to the crisis in the structure of communication between civil society and the public political sphere. The effects of this crisis can be seen in the established parties and in the appearance of new ones. One of these, Podemos, claims to be the expression of popular mobilisations, and this subjects it to considerable inter-territorial stress, for as a party that competes in general elections, it requires a good deal of centralisation. This political centralisation operates in every one of the different autonomous territories and also nationally, adding a degree of complexity which is further accentuated by the tendency to personalise positions of power. And to add to this complexity is the issue of corruption among political parties and the proliferation of new political media.‪

La crisis de soberanía del Estado español, unida a la crisis de desconocida dureza de la economía y la marea de movilizaciones (Primavera Árabe), produjo una respuesta popular de inusitada fuerza, lo que, a su vez, puso en evidencia la crisis de la estructura de comunicación entre la sociedad civil y la esfera pública política. El aspecto central de esta última crisis es la de los partidos políticos, de cada uno en particular y de la estructura fuertemente bipartidista de dicha esfera política. Los efectos de esta crisis de la comunicación democrática se hacen sentir en los partidos establecidos y en la aparición de nuevos. Uno de ellos, Podemos, se pretende expresión de las movilizaciones populares, lo que introduce dentro de él una tensión territorial muy fuerte, pues como tal partido que compite en las Elecciones Generales, debe operar con una fuerte centralización; esta centralización política ocurre en cada uno de los diferentes territorios autónomos y a nivel estatal, lo que añade complejidad, también acentuada ésta por la tendencia a la personalización del poder. Por otra parte, la cuestión de la corrupción de los partidos políticos y la proliferación de nuevos medios de comunicación política hace más densa esa complejidad.

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