Les hommes maitres du chaos climatique ? Citoyens et institutions face à la simulation scientifique

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30 mai 2015

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dialogue philosophie des sciences changement climatique simulation éthique kairos responsabilité pargmatisme


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Denis Dupré, « Les hommes maitres du chaos climatique ? Citoyens et institutions face à la simulation scientifique », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences, ID : 10670/1.tcbyrj


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Nous nous posons la question de savoir si l’homme est capable de piloter les systèmes complexes techniques qu’il met en œuvre.La philosophie des sciences, dans une vision constructiviste ou positiviste, conduit à une aporie qui bloque les relations entre science et action. Dans ce monde complexe et incertain, il est possible de faire le pari que l’homme peut, dans une certaine mesure, agir sur le monde. C’est le pari des pragmatistes qui aujourd’hui peut s’appliquer utilement aux enjeux climatiques.Le kairos grec peut être convoqué pour résoudre des problèmes ici et maintenant avec l’aide des experts comme le montre une récente étude sur les enjeux climatiques situant le rôle des parties prenantes dans le processus scientifique et politique.Les simulations climatiques peuvent être vues comme un dialogue entre scientifiques et citoyens, dialogue dont la finalité praxéologique reflète le précepte tout simple selon lequel l’on parle généralement pour agir ensemble sur un monde partagé. Or, les scénarios, éléments de ce dialogue, reflètent des imaginaires. L’exploitation de l’énergie, la production de biens et services et la consommation constituent une chaine de responsabilités sur les changements climatiques. Les parties prenantes influentes sont les institutions internationales, les états-notions, les entreprises, les consommateurs mais aussi les citoyens.Nous montrons que le dialogue avec les citoyens a été négligé au profit d’approches top-down.Or la responsabilité individuelle est incessible aux institutions. L’approche bottom-up est indispensable car la soumission entière à des autorités, même légitimes, entraine une inaction liée à la déresponsabilisation.Il faut que chacun comprenne ce qu’il peut faire lui-même, ce qu’il peut vouloir que sa commune, son département, sa région, son pays fassent pour être en cohérence avec le scénario qu’il désire. Les scénarios doivent être aussi des dialogues avec les citoyens.

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