De la famille à l’entourage, questionner les contours d’une institution

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2015

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Catherine Bonvalet et al., « De la famille à l’entourage, questionner les contours d’une institution », Mouvements, ID : 10670/1.tdoiqv


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Largement utilisées par les médias, les pouvoirs publics et les chercheur.e.s, les statistiques nationales produites sur la famille contribuent à instituer les normes et les catégories de référence. En dénombrant « les types » de famille, elles donnent à voir certaines formes familiales et en cachent d’autres. Aussi, certain.e.s chercheur.e.s réfléchissent à des outils et catégories d’analyse afin d’appréhender la « nouvelle morphologie sociale » qui découle des transformations sociales de ces dernières décennies. C’est ce que proposent Catherine Bonvalet et Éva Lelièvre : elles invitent à une redéfinition des outils et des concepts de la démographie pour décrire l’évolution actuelle des modes de vie des individus et de leurs enfants. Leurs recherches visent à dépasser le cadre du logement pour redéfinir un groupe familial, à proposer une entité opérationnelle pour les collectes quantitatives permettant d’étudier son rôle dans les stratégies sociales des individus, et d’en saisir la dynamique. Elles permettent en outre de rompre avec les thèses sur la « crise » de la famille pour donner à voir la complexité et la diversité des liens sociaux qui se nouent autour des individus qui « font famille ». La famille ne peut plus se définir par le logement, mais bien davantage par l’existence de liens forts, au-delà de la cohabitation.

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