La coutume de la barre fleurie et de ses variantes expliquées par un spécialiste de la culture locale

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27 juin 2014

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MMSH

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Contrat de dépôt signé avec le Musée ethnologique de Salagon. Un contrat d’autorisation a été signé avec chaque informateur.trice. , Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée


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témoignage thématique barre fleurie mariage objet rituel de la fête langage des végétaux rite de passage

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Barre

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Armonie Brémond et al., « La coutume de la barre fleurie et de ses variantes expliquées par un spécialiste de la culture locale », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.tfcy82


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D’après l’informateur, sauter la barre fleurie en sortant de l’église le jour de son mariage est une coutume qui tend à disparaître bien qu’il assure l’apercevoir encore de temps à autre. Cette activité traditionnelle était vue comme une épreuve que les jeunes mariés devaient franchir. En effet la barre était positionnée assez haut pour les contraindre à la sauter et non l’enjamber, comme il a pu l’observer lors des mariages récents. Cette notion d’épreuve lui paraît avoir disparue aujourd’hui. Elle marque aussi le passage d’un état social à un autre, le couple rentre dans le monde des adultes. Durant sa vie, le témoin a noté différentes variantes de la coutume : les mariés franchissent une seule fois ou plusieurs fois la barre, parfois c’est tout le cortège qui franchit la barre. D'après lui, la tradition propre à la Haute-Provence. La barre fleurie est composée de verdure et de fleurs de saison, et elle est tenue par des amis ou des parents des mariés. Cependant il affirme que la barre en elle-même n’est pas très importante, c’est l’action de la « franchir » qui compte. Aujourd’hui lorsqu’il y a une barre fleurie lors d’une noce, c’est parce que la famille est installée depuis des générations dans la région. Les personnes qui suivent encore cette coutume ont vu leurs parents où leurs amis franchir la barre et décident de la perpétuer pour leurs enfants ou leurs jeunes amis. L’informateur considère cependant que cette coutume ne s’inscrit pas dans le « folklore provençal » et n'apparaît pas lors des mariages proposés comme « typiques ».

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