Le savoir « nécessaire » est-il aujourd’hui un maître suffisant pour la conduite des hommes ? : Quelles croyances fédératrices entretenir encore dans les entreprises et les collectivités ?

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2018

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idéalisme conceptuel emprise scientisme impasse réflexive posture psychanalytique conceptual idealism grip scientism reflective impasse psychoanalytic posture


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Georges Botet-Pradeilles et al., « Le savoir « nécessaire » est-il aujourd’hui un maître suffisant pour la conduite des hommes ? : Quelles croyances fédératrices entretenir encore dans les entreprises et les collectivités ? », Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, ID : 10670/1.tg3itq


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Un bagage conceptuel authentifié par une université idéale, labellisé par un MBA, ou un diplôme d’école, désignent les têtes recherchées par les oligarchies dirigeantes les entreprises et les institutions. Bien sûr ce label ne suffit pas à faire un dirigeant car l’aventure managériale est toujours profondément humaine, donc irrationnelle avec ses attentes magiques venues de l’enfance et ce besoin de communions émotionnelles où se fondent l’identité et l’appartenance. Fédérer l’activité commune autour d’un projet est fait de subtils échanges qui dépassent les logiques purement fonctionnelles de l’économie et des organisations.La dimension humaine, encore faite d’émotions et de passions dans un monde transformé, demeure liée à l’étrangeté singulière du désir et à l’innommable de l’angoisse... Le propos, développé par les trois auteurs, est issu des premiers Congrès de Metz autour de la philosophie du management. Il vise à l’ouverture d’une réflexion, sans volonté démonstrative réductrice et sans complaisance, parfois un brin ironique, sur les nouvelles emprises « managériales », souvent animées de (trop ?) belles prétentions conceptuelles et méthodologiques. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » nous indiquait déjà Rabelais. Il se pourrait que le management, sans prise de sens humain symbolique partagé au-delà des nécessités de l’opérationnel, ne soit à terme que faillite sociale du collectif

The “necessary” knowledge is-it today a master enough for the conduct of men?A conceptual baggage authenticated by an ideal university, certified by an MBA, or a school diploma, designates the heads sought by the ruling oligarchies companies and institutions. Of course, this label is not enough to make a leader because the managerial adventure is always profoundly human, therefore irrational with its magical expectations from childhood and this need for emotional communions where identity and Belonging. Federating the common activity around a project is made of subtle exchanges that exceed the purely functional logics of the economy and organizations.The human dimension, still made of emotions and passions in a transformed world, remains linked to the peculiar strangeness of desire and the unspeakable of anguish ... The statement, developed by the three authors, originated from the first Congresses of Metz around the philosophy of management. It aims at the opening of a reflection without will demonstrative reductive and without complacency, sometimes an ironic strand, on the new « managerial » surprises, often animated by (too?) beautiful conceptual and methodological claims. « Science without conscience is only ruin of the soul » already indicated Rabelais. It is possible that the management, without a symbolic human sense of shared, beyond the operational necessity, is only social bankruptcy of the collective

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