12 février 2015
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Gérard Minaud, « La comptabilité pour mieux communiquer : l’étrange cas romain. », Comptabilités, ID : 10670/1.tg9ndq
Dans la tradition littéraire latine, il est courant de rencontrer des allusions à des livres de comptes dès le IIe siècle a. C. Il s’agit soit d’effets comiques, soit d’éléments de preuves pour accuser ou se défendre. Entre les années 54 et 65 p. C., sous le règne de Néron, la situation change soudain, comme si un courant de pensée s’était emparé de nouvelles connaissances ou pratiques comptables que le droit romain commence aussi à admettre à travers la compensation. Des auteurs aussi différents que l’apôtre Paul puis le philosophe Sénèque vont se mettre à utiliser les ressources de la comptabilité pour se faire comprendre plus facilement. Curieusement, la comptabilité devient alors un véritable instrument de communication en se servant des règles de calcul entre les débits et les crédits.