26 septembre 2018
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William Saint Fleur, « La mobilisation des ressources humaines dans un contexte post-changement : recherche-intervention dans une entreprise française, filiale d’un grand groupe pétrolier mondial », Theses.fr, ID : 10670/1.tpjjvc
La mobilisation des ressources humaines figure parmi les principales préoccupations des entreprises françaises, quels que soient leur taille et leur secteur d’activité, révèle la Fondation Nationale pour l’Enseignement et la Gestion des Entreprises (FNEGE). Une préoccupation tout-à-fait légitime au regard du manque à gagner que représente la non-mobilisation des personnes au travail en matière de performance. Car, grâce aux efforts dépassant les attentes normales et conformes aux objectifs organisationnels qu’ils fournissent, les salariés mobilisés participent au renforcement de la performance globale de leur entreprise. De plus, puisqu’ils sont ouverts à l’amélioration continue, ils adhèrent au changement et sont force de proposition. Dans un contexte où les entreprises sont obligées de changer constamment pour faire face à la concurrence et assurer leur survie, l’appréhension et la facilitation de la mobilisation de leurs collaborateurs constituent un enjeu majeur pour elles. Comment appréhender la mobilisation des salariés ? Comment la favoriser suite à des transformations organisationnelles ? Cette thèse s’efforce de répondre à ces questions. Elle vise, non seulement, à comprendre et expliquer les comportements de mobilisation suite à des transformations organisationnelles, mais aussi, à aider les praticiens des ressources humaines et les managers à agir sur ce phénomène dans ce contexte et éventuellement, au-delà. Pour observer la mobilisation des personnes au travail dans un contexte post-changement, nous avons effectué une recherche-intervention dans une PME française, filiale d’un grand groupe pétrolier mondial. L’interprétation et l’analyse de l’observation de ce phénomène ont été guidées par la théorie de l’échange social et la norme de réciprocité couplées avec l’analyse socio-technique et la théorie de la structuration. Les résultats ont montré que la mobilisation des ressources humaines est un phénomène complexe aux sources multiples, compensatoires et multiplicatrices.