2016
Cairn
Aubeline Vinay, « Précarité et stigmates : usage du corps chez les personnes sans domicile fixe », Champ psy, ID : 10670/1.trxdnz
La grande précarité renvoie au dénuement psychologique dans lequel seul le corps, comme unique appartenance, subsiste. Ce corps est porteur de l’histoire du sujet, de ses souffrances et bien souvent devient lui-même objet de souffrance en tant qu’unique témoin de l’existence. Les stigmates du corps dans la précarité font symptômes et nous racontent la relation à soi et au monde environnant. C’est alors toute une histoire relationnelle qu’il est nécessaire de reconstruire, un « tricot » à reprendre pour être en capacité narrative et refaire sens.