A-t-on encore besoin de la politique de l’identité ? Réflexions sur les Cultural Studies aujourd’hui

Fiche du document

Date

2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Diogène

Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Nelly Quemener, « A-t-on encore besoin de la politique de l’identité ? Réflexions sur les Cultural Studies aujourd’hui », Diogène, ID : 10670/1.tt5m46


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article souligne quelques-uns des apports fondamentaux des Cultural Studies de Birmingham, en s’attardant notamment sur le principe d’articulation et la façon dont il permet de penser à nouveaux frais la conflictualité sociale. Il défend que l’armature théorique des Cultural Studies et le cœur de leur projet épistémologique et méthodologique consistent à saisir les déterminations multiples du social et à appréhender les identités et les politiques qui en découlent comme le produit d’une conjoncture historique et d’une articulation entre des groupes et des discours. Partant de cette réflexion, il s’agit dans un second temps de mener une réflexion méthodologique sur les manières par lesquelles cette démarche a été appropriée en France, dans un contexte de réticence aux approches par les rapports sociaux de classe, race, genre. S’il a fallu donner des gages de l’existence de ces derniers, toute la question est de savoir si la grille de lecture par les politiques de l’identité reste aujourd’hui efficace et opératoire pour saisir les mouvements et phénomènes contemporains et quel vocabulaire adopter pour l’évocation des rapports de pouvoir

This article focuses on some of the major contributions of Birmingham’s Cultural Studies, most specifically the principle of articulation and the way it allows scholars to rethink (or enables a reconceptualisation) of social struggles. It argues that the theoretical framework and epistemological and methodological project of Cultural Studies consists in understanding the multiple social determinations of social formation and apprehending identity and the politics that it gives birth to as the product of a historical conjuncture and an articulation of discourses and people. Building on this observation, as a second step this article develops a methodological investigation into the way these contributions have been appropriated in France in a context that seemed rather diffident about the study of class, gender, race ; if scholars had to acknowledge the existence of these social and power relations, the central question now is to determine whether the conceptual framework and language of identity politics is still useful and pertinent for understanding contemporary events and movements, and what sort of vocabulary to adopt in describing power relations.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en