Henri Chapu (1833-1891), sculpteur d’une œuvre, sculpteur d’un œuvre ? Henri Chapu (1833-1891), sculptor Fr En

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17 décembre 2019

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Dominique Ghesquière, « Henri Chapu (1833-1891), sculpteur d’une œuvre, sculpteur d’un œuvre ? », Theses.fr, ID : 10670/1.tv5ovg


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Formé sous le Second Empire, d’abord à la gravure en médailles et pierres fines, puis à la sculpture, héritier d’une tradition académique classique, Henri Chapu (1833-1891) construisit très tardivement sa renommée en dépit d’un Premier Grand Prix de sculpture obtenu en 1855. Des années 1870 aux années 1880, il s’illustra dans le relief architectural et monumental, à la faveur des amitiés qu’il forgea à la Villa Médicis. Cette période, particulièrement féconde, lui offrit les conditions nécessaires pour créer son propre idéal. À moins de quatre ans d’intervalle, entre 1872 et 1876, il s’imposa sur la scène artistique française, avec un marbre de Jeanne d’Arc et avec la Jeunesse, un hommage au peintre Henri Regnault et aux artistes morts en 1870. Dans ces deux registres, il renouvela les codes iconographiques jusqu’alors communément adoptés. Puis, à partir des années 1880, Henri Chapu recentra sa production sur l’art des gisants, devenant, après David d’Angers et Préault, le sculpteur de l’idéal dans la beauté éternelle. Célébré de son vivant, le sculpteur connut une gloire posthume éphémère : la plupart de ses médaillons furent d’abord recherchés, sinon copiés ou « muséifiés ». Mais il tomba dans l’oubli, victime du mépris de la génération moderne, et demeura ainsi longtemps méconnu, éclipsé par la renommée de Carpeaux et de Rodin. Cette étude se propose de reconsidérer l’une des figures majeures de la sculpture française dans la seconde moitié du XIXe siècle, en mettant l’accent sur son double héritage, académique et esthétique, l’influence de son atelier, et le rôle que la « sociabilité romaine » a joué dans sa carrière et le succès de ses portraits en profil de faible relief.

Henri Chapu trained during the period of the the Second Empire period, at a time when the school of academic art flourished. He was a sculptor and medallist and slowly built his reputation winning second place in the Prix de Rome in 1851, followed by first place for the sculpture four year later. He won commissions for his work through his close friendships with architects during his time in Rome. During the 1870s and 1889s Chapu created many large scale works of architectural relief. In less than four years, between 1872 and 1876, he became well known in France thanks to his works « Jeanne d’Arc » and the « Jeunesse », the latter being a hommage to the painter Henri Regnault and the artists killed in the Franco-Prussian war of 1870. Thanks to these two works he revised the accepted iconographic conventions of the period. From the 1880s onwards he focused on funeral portraits, as a successor of David d’Angers and Préault as sculptor of dead men. Chapu also worked as a medallist, and created many beautiful medaillons in this particular field. After his death Chapu’work fell out of favour. His work, which was despised by the next generation, was all but forgotten. Unlike his rivals Carpeaux and Rodin, he received little attention for many years. My dissertation sets out to revisit one of the leading figures of 19c French sculpture. In particular I focus on three themes : the aesthetic heritage which Chapu received from the Ecole des beaux-arts, his own influential workshop, and finally the key role played by the « Villa Médicis » and its networks and societies in his successful career as a portraitist using low engraving.

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