22 août 2023
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.1051/sm/2023017
David Le Foll et al., « Staying at home in the COVID-19 period: Effects on well-being and physical activity in women living with overweight or obesity », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10.1051/sm/2023017
Contexte : Entre mars et mai 2020, la pandémie de Covid-19 a amené les gouvernements à prendre des mesures spécifiques de confinement des populations. Les recherches ont rapidement défini l’obésité comme un facteur de risque de développer des formes sévères de la maladie, mais aucune ne s’est intéressée spécifiquement aux effets du confinement sur le bien-être psychologique et le niveau d’activité physique chez cette population. L’objectif de cette étude était d’analyser l’évolution (avant vs. pendant le confinement) des niveaux de bien-être perçu et d’activité physique chez une population de femmes adultes en surpoids ou en obésité. Méthodes : 250 femmes, réparties dans une des 5 catégories d’Indice de Masse Corporelle (IMC ; normo-pondérées, surpoids, obésité I, II ou III), ont répondu à des questionnaires en ligne concernant la perception de leur bien-être psychologique et leur niveau d’activité physique en amont et après un mois (± 1 semaine) de confinement. Résultats : Cette étude a montré que l’IMC est un facteur associé au bien-être et au niveau d’activité physique. Ils ont notamment révélé que les femmes en surpoids ou en obésité ont perçu une baisse significative de leur bien-être psychologique, des émotions positives et du niveau d’activité physique. À l’inverse, les femmes normo-pondérées ont significativement augmenté leur niveau d’activité physique sans connaître de baisse de leur perception de bien-être. Conclusion : Cette étude souligne l’importance de prendre en compte le bien-être psychologique et le niveau d’activité physique des femmes en surpoids ou obèses pendant toute période de confinement qui pourrait survenir lors de futures pandémies.