2015
Cairn
Mathilde Labbé, « Venger Baudelaire ? Une économie du sacrifice et de la dette », Littérature, ID : 10670/1.uasuym
La réception de l’œuvre de Baudelaire aux xxe et xxie siècles est dominée par le sentiment diffus d’une dette collective, en réponse à ce qui est envisagé comme un sacrifice de Baudelaire à son art. Cette dette s’explique par l’importance de l’héritage esthétique mais aussi par la mémoire du procès et de la maladie du poète. Ainsi, les échos littéraires que l’œuvre a suscités doivent être lus à la lumière d’une dynamique du don et du contre-don entre le poète et ceux qui se considèrent comme ses héritiers.