Économie de la Presse et de la Communication en Algérie : De l’aventure intellectuelle à la mésaventure économique

Fiche du document

Date

2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

NAQD

Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Belkacem Ahcène-Djaballah, « Économie de la Presse et de la Communication en Algérie : De l’aventure intellectuelle à la mésaventure économique », NAQD, ID : 10670/1.ucvwvq


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Dans la plupart des pays du monde libéral, et surtout dans les nouvelles économies libérées des contraintes de la propriété collective ou étatique, les paysages médiatiques ont été les premiers à « faire les frais » des transformations survenues dans l’univers des médias.Pour le marché algérien de la communication en général, et celui de la presse en particulier, une première étape couvrant les années 1990 a été marquée par ce que l’on a coutume d’appeler l’« aventure intellectuelle », tout particulièrement dans la presse écrite et la publicité ainsi que dans la production audio-visuelle. Très vite cependant, quelques journaux privés ont rapidement connu un certain succès grâce à l’aide désintéressée d’entreprises privées. On assiste alors à un processus allant de « l’infiltration » à « l’appropriation » d’une bonne partie du capital des entreprises médiatiques ou de presse par le rachat des actions, ou par l’augmentation du capital afin de s’assurer de la majorité des actions.Une deuxième étape allant de la fin des années 1990 à la fin des années 2000 va accompagner une libéralisation encore plus large de l’économie nationale. Ce fut alors la phase d’accélération du mouvement d’appropriation de la totalité des capitaux des entreprises existantes.De la fin des années 2000 à nos jours une troisième étape va s’ouvrir sur une « néo-libéralisation » de l’économie nationale encore bien plus large qu’auparavant. Elle se caractérise par une plus forte présence d’entrepreneurs liés, directement ou non, au pouvoir en place et pratiquant une « stratégie de placement » de leurs capitaux. À la veille du 3e mandat présidentiel, le paysage audiovisuel venait en effet, d’être envahi par une multitude de chaînes de contenu algérien mais dont le siège social se trouvait à l’étranger.Le grand problème réside alors non dans l’existence même de ces médias, mais dans le fait qu’ils étaient pour la plupart financés par l’informel algérien, lui-même animé par des hommes d’affaires et industriels, installés ou non en Algérie, parfois liés à des mouvements politiques ou à des personnalités de la haute administration civile ou militaire.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en