De la différence des niveaux fonctionnels de la modalité dans la Quatrième Symphonie et Luonnotar de Jean Sibelius

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2008

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Julien Viaud, « De la différence des niveaux fonctionnels de la modalité dans la Quatrième Symphonie et Luonnotar de Jean Sibelius », Musurgia, ID : 10670/1.ui2mim


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Face aux bouleversements musicaux hors norme du premier xxe siècle, Sibelius suivra toujours sa propre voie, développant un style hautement personnel. Parmi les caractéristiques de ce style, le recours à la modalité. Mais la plupart des œuvres de Sibelius ne sont pas « modales » au sens strict du terme : bien souvent, elles s’appuient sur un langage et des formes issues de la tonalité classique. Ainsi le compositeur finlandais combine fréquemment tonalité et modalité, mais pas toujours de la même manière. Les rapports entre les deux types de langages apparaissent multiples et complexes. Selon les cas, la modalité peut en effet s’opposer à la tonalité ou au contraire l’enrichir. En nous appuyant sur la comparaison de deux œuvres : la Quatrième Symphonie et Luonnotar, le présent article a pour but de définir différents « niveaux fonctionnels » de la modalité, mais également, de montrer que les systèmes d’organisation des hauteurs de ces partitions présentent certains points communs.

The various functional levels of modality in Jean Sibelius’s Fourth Symphony and LuonnotarConfronted to the unusual musical upheavals of the beginning 20th century, Sibelius follows his own way and develops a highly personal style, of which modality is one important characteristic. Yet, most of Sibelius’s works are not “modal” strictly speaking: often, they conform to a language and forms stemming from common practice tonality. The Finnish composer often combines tonality and modality, but not always in the same way. The links between the two types of language appear multiple and complex. Modality may either oppose tonality, or on the contrary enrich it. On the basis of a comparison of the Fourth Symphony with Luonnotar, the present paper aims at defining “functional levels” of modality and at evidencing common points in the pitch systems of the two scores.

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