2017
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Serge Didelet, « Jean Oury... : Celui qui faisait sourire les schizophrènes », Psychothérapie institutionnelle, ID : 10670/1.uj5k98
Récit éclairé sur l'histoire d'un homme, Jean Oury et d'une pratique d'accompagnement de personnes en difficulté psychique, située entre attention individuelle et pratique du collectif. Le collectif est soignant, la moindre des choses, un sourire, est au cœur du soin. L’ouvrage est un hommage à cette pratique de soin en la situant sur le plan historique, clinique et culturel. Face à la folie, dont nous ne savons pas grand-chose, la psychothérapie institutionnelle prône la créativité, l’analyse institutionnelle (c’est-à-dire l’analyse de l’aliénation), la libre circulation, le collectif, l’écoute, la relation qui soigne, la veillance, la disponibilité, la non intrusion, et l’entraide ; plutôt que la rééducation psychosociale d’orientation comportementaliste, de plus en plus présentée comme le seul modèle possible des bonnes pratiques, en psychiatrie. La psychothérapie institutionnelle est une forme de la psychiatrie, une alter-psychiatrie.