L’Opéra des enfers : langue, éloquence et Terreur dans Le Nouveau Paris de Louis-Sébastien Mercier

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2020

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Patrick Brasart, « L’Opéra des enfers : langue, éloquence et Terreur dans Le Nouveau Paris de Louis-Sébastien Mercier », Littérature, ID : 10670/1.urkvy6


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Comment en un plomb vil l’or pur s’est-il changé ? Comment s’est opérée la descente aux enfers de la Révolution, et de son idéal de liberté dont « l’Année sans pareille » (1789) avait marqué le triomphe ? Dans Le Nouveau Paris (1798) de Louis-Sébastien Mercier, mosaïque de 271 chapitres de nature si diverse, cet « hérétique en littérature » ne cesse de s’interroger sur ce « grand drame », en tenant qu’il fut une « tragi-comédie », et que le burlesque y côtoya le tragique. D’où le recours fréquent à un registre satirique et pamphlétaire, où la question de la parole publique apparaît souvent à l’avant-scène : qu’est-ce que la Terreur fit à la langue, des sommets de la Convention à l’éloquence des carrefours ?

How was pure gold to base lead changed? How did the Revolution descend into hell along with its ideal of freedom, the triumph of which had been marked by the “Peerless Year” (1789)? In Louis-Sébastien Mercier’s Le Nouveau Paris (1798), a mosaic of 271 chapters of such a diverse nature, this “heretic in literature” relentlessly questions this « great drama », arguing it was a “tragi-comedy” in which the burlesque verged on the tragic. Hence the frequent resort to the mood of the pamphleteer or of the satirist, in which the issue of public speech often appears in the forefront: what did the Terror do to language, from the higher ranks of the Convention to the eloquence of the crossroads?

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