L'action comme événement : Ignorance et sentiment cosmo-tragique de soi entre Kant et Kleist

Fiche du document

Auteur
Date

2014

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Paulo Jesus, « L'action comme événement : Ignorance et sentiment cosmo-tragique de soi entre Kant et Kleist », Cahiers philosophiques, ID : 10670/1.v5hh4p


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Le verdict du tribunal de la raison, institué par la critique kantienne, commande la fin de la métaphysique qui se muerait en croyance rationnelle, absolument nécessaire dans le cadre de la raison pratique et de ses exigences d’intelligibilité. Cependant, l’assimilation existentielle de l’impossibilité de la métaphysique par Kleist déclenche non seulement le sentiment de finitude et d’humilité de la raison, mais aussi le refus tragique, désespéré, d’une science strictement phénoménale et d’une solution croyante pour apaiser son besoin de vérité absolue. Ainsi, une catastrophe, comme le tremblement de terre de Lisbonne ou du Chili, convoque des significations contrastées : Kant s’attache à la mécanique naturelle et à la possibilité d’un dessein inscrutable, tandis que Kleist éprouve la vie sous le signe du hasard, « voyage sans but », dont le mouvement offre le dynamisme diasporique du salut impossible.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en