Making Sense of Wilfred Owen’s Keatsian Heritage: “Exposure” and “Ode to a Nightingale”

Fiche du document

Date

2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn


Sujets proches Es Fr

Oda Ode

Citer ce document

Laure-Hélène Anthony, « Making Sense of Wilfred Owen’s Keatsian Heritage: “Exposure” and “Ode to a Nightingale” », Études anglaises, ID : 10670/1.v6h0ms


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

En lisant l’œuvre de Wilfred Owen, on s’accorde souvent à dire que son admiration pour John Keats s’est estompée pendant la guerre ; sa poésie se serait alors retournée contre celle de Keats. C’est pourquoi les premiers vers de « Exposure », qui paraphrasent l’ouverture de « Ode to a Nightingale », ont été perçus comme un rejet de l’ode. Cet article soutient qu’on peut lire le poème d’Owen comme une version inversée et radicalisée de l’ode. Bien que « Exposure » soit plus violent et politique que « Ode to a Nightingale », le poème ne rejette pas la conception keatsienne de la souffrance humaine et de la nature. Au contraire, il s’appuie sur la brève description de l’humanité présentée dans « Ode to a Nightingale » et la développe. On trouve également dans « Exposure » des échos aux sombres descriptions de l’hiver qui apparaissent dans des poèmes moins connus de Keats, ce qui permet à la fois de donner un nouvel éclairage à la lecture de « Ode to a Nightingale » et de faire du poème d’Owen la triste conclusion de l’ode.

Readers of Wilfred Owen usually agree that the war poet’s early admiration for John Keats faded after he enlisted in the army; his poetry then turned against Keats’s. The opening paraphrase of Owen’s poem “Exposure” is thus often read as a rejection and a subversion of the Romantic poet’s “Ode to a Nightingale.” This essay will argue that Owen’s poem can be seen as a radical reversal of Keats’s ode. While “Exposure” is indeed more violent and political than “Ode to a Nightingale,” it does not depart from Keats’s conception of human suffering and of nature. Instead, the war poem builds on Keats’s fleeting description of suffering humanity in “Ode to a Nightingale” and extends it. It also echoes bleak descriptions of winter found in lesser known poems by Keats, which sheds new light on “Ode to a Nightingale” and can turn “Exposure” into a grim conclusion to Keats’s ode.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en