17 novembre 2015
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Lorenzo Macagno, « Les « trois races » sont-elles solubles dans la nation ? », Lusotopie, ID : 10670/1.v7ecpf
Le trafic d’esclaves a définitivement établi un lien entre le Brésil et l’Afrique. Depuis l’abolition de l’esclavage en 1888, les défis de la construction du Brésil, en tant que République et nation, sont liés à ce passé. Ainsi, les porte-parole de ce qui allait devenir plus tard le « peuple brésilien » – intellectuels, hommes politiques, médecins – ont dû tenir compte du « facteur » africain dans l’imaginaire national, soit en le refusant, soit en l’affirmant. Cet article présente une réflexion sur les débats contemporains autour de cet « héritage ». En même temps il présente quelques questions et dilemmes concernant l’avenir des études africaines au Brésil.