Le paradoxe et l’informe à l’oeuvre dans le festival. Biennale internationale des arts numériques Némo : une a-esthétique de la résistance

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septembre 2016

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Ida Simon, « Le paradoxe et l’informe à l’oeuvre dans le festival. Biennale internationale des arts numériques Némo : une a-esthétique de la résistance », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.v9kinq


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Le festival de cinéma expérimental Némo (créé en 1998), se transforme en Biennale internationale des arts numériques en 2015. Soutenu par la région Île-de-France, il s'agit d'une des manifestations majeures dans le domaine des arts dits numériques en France. Considérant que la manifestation échappe aux définitions traditionnelles du festival, nous élaborons à partir de la lecture de Georges Bataille une définition du festival dont Némo devient l'archétype et finalement sa propre référence. Les deux concepts liés au terme de dispositif : le système – le format et l'évolution de la manifestation – et le display – le contenu de sa programmation et sa présentation recouvrent ici le paradoxe (logique) et l’informe (matière). Manifestation paradoxale, Némo est consacré à un objet insaisissable, produite par une institution régionale proposant une offre culturelle alternative tout en cumulant les fonctions de production et de diffusion. Sa programmation étudiée par le prisme de l'informe fait du festival le lieu d'une rencontre avec l'altérité. Les concepts d'égarement et d'hétérogénéité permettrait d'ébaucher une a-esthétique festivalière ayant pour objet ce qui résiste à la forme et donc à la compréhension.

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