Capitalist transformation, social violence and transnational migration. The Obama-Clinton legacy in Central America in macro-sociological and strategic perspective

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18 décembre 2017

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James Cohen, « Capitalist transformation, social violence and transnational migration. The Obama-Clinton legacy in Central America in macro-sociological and strategic perspective », Revue de recherche en civilisation américaine, ID : 10670/1.vav74p


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Résumé En Fr

Whichever party has been in office, the U.S. since the 1980s has strongly promoted the adoption in Central America of neoliberal policies and mechanisms of government while taking no effective measures to combat at its roots the tide of social violence that such policies have helped to engender. The policy of deporting migrants, including many gang members, back to their countries of birth has only further caused violence to spiral as recently established democratic regimes struggle with issues of basic civil order. The coup d’Etat in Honduras in June 2009, which the Obama administration first condemned but then upheld, serves as an extreme example of how such policies can undermine the social order and open the door to authoritarian regression. The purpose of this article is to begin to account for prevalent forms of social violence in the Northern Triangle of Central America (Guatemala, Honduras, El Salvador) macro-sociologically, taking transnational migration into account, but also strategically, that is, by examining U.S. policy orientations.

Quel que soit le parti au pouvoir, les Etats-Unis, depuis les 1980, promeuvent en Amérique centrale l’adoption de politiques et de mécanismes de gouvernement néolibéraux sans pour autant prendre de mesures efficaces contre la montée de la violence sociale que de telles politiques ont contribué à engendrer. La politique consistant à expulser de nombreux membres de gangs vers leur pays de naissance n’a fait qu’aggraver les violences chroniques, pendant que des régimes démocratiques peinent à établir l’ordre civil. Le coup d’Etat au Honduras en juin 2009, d’abord condamné par l’administration Obama, puis défendu, constitue un exemple extrême de la manière dont de telles politiques peuvent miner l’ordre social et ouvrir la porte à des régressions autoritaires. L’article vise à rendre compte des formes courantes de violence sociale dans le Triangle Nord de l’Amérique centrale (Guatemala, Honduras, Salvador) dans une perspective macro-sociologique, en prenant en compte les migrations transnationales, mais aussi de façon stratégique, en examinant les orientations de la politique étatsunienne.

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